Si l'érosion côtière ne fait pas fuir les acheteurs et bien au contraire beaucoup sont prêts à payer le prix fort ne serait-ce que pour quelques années.
La loi climat et résilience du 22 Août 2021 contient plusieurs dispositions pour appréhender le recul du trait de côte et le risque de submersion.
L'ordonnance du 6 Avril 2022 relative aux territoires littoraux exposés au recul du trait de côte indique une évolution dans le cadre des transactions des biens sur les 650 kilomètres de littoral et les 126 communes concernées e France métropolitaine. Soit un impact non négligeable sur la valeur des biens et l'obligation d'information pour les acquéreurs comme pour les locataires. Selon une étude réalisée par le CEREMA en France métropolitaine, c'est de l'ordre de 5000 à 5000 biens qui sont concernés par le recul du trait de côte avec un coût évaluer à plusieurs milliards.
Deux méthodes d'évaluation sont à privilégier pour les biens exposés au recul du trait de côte à horizon 30 ans.
Quelle sera la valeur de biens impactés fortement à l'intérieur et ou à l'extérieur des zones délimitées, quid du prix d'un bien considéré en 2ème ligne aujourd'hui revenu en 1er ligne demain et en cas de préemption par la puissance publique.
Une évaluation est donc nécessaire au cas par cas pour en déterminer la valeur et suivre l'évolution des prix sur un marché immobilier encore plus spécifique.
Le rôle de l'expert est alors indispensable en cas de vente, acquisition ou expropriation.

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